Sabtu, 28 Februari 2015

Nyi Mas Sanghyang Dewi Sri (La déesse Sri)*





Un jour, à l’époque du divin Deva Guru, il y avait un divindragon appelé Deva Anta ou Aki Antaboga, le vieux Antaboga. Son épouse s’appella Nini Antaboga, l’épouse d’Antaboga. Aki et Nini Antaboga avait une fille : Devi Sanghyang Sri, nommée la belle Nyi Mas Pohaci.
En vérité, elle n’était pas leur fille biologique car cet enfant était conçu du rêve de Nini Antaboga. Dans son rêve, on avait annoncé à Nini qu’un jour elle aurait un grand bonheur : une très belle fille.
Rapidement, lorsque Nyi Mas Sanghyang Sri était à l’âge où elle était la plus adorable, elle a dû trouver la fin de son destin, la mort. Du fait de leur amour et leur plus profonde tendresse pour leur fille unique, Aki et Nini Antaboga garda avec grand soin son tombeau. Et un jour, il y poussait toutes sortes de plantes : des cocotiers de sa tête, sriweda ou du riz blanc de son œil gauche, janurweda ou du riz rouge de son œil droit, et des légumes hallal que l’on déguste crus viennent des poils de sa peau. De son entre-jambe sortait des palmiers arengs, de la canne à sucre de ses joints et ses articulations, des bambous à ficelle de ses cuisses, le dragonier de Chine rouge de ses poignets, et les colis de Chine blancs de ses chevilles. À part cela, son haleine se transformait en arbre sulangkar dont le bois était souvent utilisé dans l’herboiserie, son pouce devanait du petit bananier doré, ses oreilles se changeait en pailles, son menton en toutes sortes de fruits, ses seins en fleurs de palmier areng, et son ombril en liane à bœuf.




Folklores  Sundanais  Populaires (Faculté des Lettres de l’Universitas Padjadjaran)


* traduit par Prima Agustina M.

Tidak ada komentar:

Posting Komentar